Malgré son potentiel considérable, la France s’est avérée très lente dans la construction d’une capacité éolienne offshore, loin derrière ses voisins de la mer du Nord.
Les principaux obstacles ont été la longueur des procédures administratives, les défis juridiques et l’opposition des acteurs locaux.
Depuis 2022, la France cherche à rattraper son retard en mettant en service ses premiers parcs éoliens offshore
L’éolien offshore se positionnera comme une technologie essentielle pour combler le vide laissé par la fermeture proche de nombreuses centrales nucléaires sur le sol français.
La transition vers les énergies renouvelables est un élément fondamental des efforts mondiaux de lutte contre le changement climatique. L’énergie éolienne offshore est apparue comme une technologie clé dans cette transition énergétique. Les énergies renouvelables sont une solution viable du point de vue économique (elles sont à parité tarifaire dans le nord-ouest de l’Europe), ainsi que sur le plan de la sécurité d’approvisionnement (pas de dépendance aux combustibles importés) et de la neutralité climatique car elles n’émettent pas de gaz à effet de serre.
Des pays tels que le Royaume-Uni, l’Allemagne, le Danemark, la Belgique et les Pays-Bas ont accompli des progrès immenses dans le développement de leurs parcs éoliens offshore, s’imposant comme des leaders dans ce secteur. La France, quant à elle, accuse du retard sur ses voisins dans le développement de l’éolien offshore, malgré un potentiel considérable en raison de son littoral étendu et de ses conditions de vent favorables. Bien que nombreuses, les raisons des faibles progrès de la France dans ce secteur ne justifient pas la sous-exploitation d’une technologie capable de remplacer partiellement son parc vieillissant de centrales nucléaires.